Découvrez le portrait de Lionel Fumagalli , moniteur guide de pêche en Franche-Comté et spécialiste de la pêche des carnassiers.
Bonjour,
Je m’appelle Lionel Fumagalli. J’ai 33 ans. J’habite à Montagney, petit village de Haute-Saône (70). Je suis pêcheur depuis toujours et je suis moniteur guide de pêche depuis 1 an.
J’exerce mon métier dans la région Bourgogne Franche-Comté qui offre un territoire halieutique très varié. Je guide également à l’étranger, en Hollande et en Irlande.
L’origine de cette passion remonte à mon enfance. Issu d’une famille où la pêche était le principal loisir, c’est avec mon père que j’ai commencé à arpenter les berges des rivières environnantes.
Le côté nature et liberté qui accompagne cette pratique a solidement et définitivement ancré en moi cette passion.
Synonyme de plaisir et de partage, c’est bien plus qu’une simple passion, c’est une façon de vivre. Depuis le début, ma vie tourne autour de la pêche.
Que ce soit pour de la découverte, de l’initiation, du perfectionnement ou tout autre type d’offre je propose la pêche des carnassiers aux leurres en bateau, en float-tube ou depuis le bord sur tout type de milieu (rivière, lac, plan d’eau) en fonction des attentes des pêcheurs et des conditions du moment. Je propose également la pêche au coup, plus particulièrement la pêche en carpodrome. Pêche ô combien amusante! J’ai la chance de vivre dans une région qui possède une belle diversité de lacs et de rivières comme le Doubs, la Saône, l’Ognon ou les lacs de Vouglans, Remoray, Saint Point etc…
Située tout à l’Est du pays, voisine de la Suisse, Ayant Besançon comme capitale, la Franche-Comté est composée des départements du Doubs, de la Haute Saône, du Jura et du Territoire de Belfort. Riche en paysages variés, très boisé, confondant les hauteurs des montagnes avec le plat de la plaine, la région possède de multiple cours d’eau aussi bien en seconde qu’en première catégorie. Elle est également parsemée de multiples lacs. Cette région offre un réseau hydrographique des plus intéressant où sont présentes la plupart des espèces de poissons d’eau douce.
Je ne vois pas la pêche à travers différents aspects qui s’opposent (technique ou autre), au contraire, loin de les considérer comme opposés je considère ces approches complémentaires. J’ai commencé avec la pêche au coup, j’ai pêché la truite, un peu la carpe, le silure, le corégone, les carnassiers, toutes ces approches m’ont permis de progresser en tant que pêcheur. Je m’explique : par exemple, le fait de pêcher au coup à la grande canne t’oblige à être précis, bien organisé, patient, ordonné, méticuleux etc…choses qui te sont utiles dans toutes les autres techniques. Chaque technique peut t’aider ou te faire progresser sur une autre.
Difficile de trancher, mais si je devais en choisir un, je dirais le black-bass. Poisson de sport par excellence, pêchable avec une multitude de techniques, sa recherche m’a permis d’appréhender la pêche aux leurres dans sa diversité et sa complexité. Bien qu’il reste mon poisson de prédilection, ce sont les saisons et les conditions du moment qui orientent mes choix vers tel ou tel espèce.
Très attachée à ses traditions, la France reste un pays où la pratique de la pêche souffre d’un déficit d’attention de la part des pouvoirs publics. Manque de solidarité, de moyens et de considération nuisent à la bonne gestion du patrimoine halieutique. Parfois injustement associée aux loisirs et à l’oisiveté, la pêche ne trouve pas sa véritable place comme activité économiquement viable et attractive au niveau touristique. Pêcheurs, associations, fédérations, pouvoirs publics, des efforts restent encore à faire pour un avenir meilleur.
Faire de ma passion mon métier en mettant mon expérience et mes connaissances aux service des autres, tout en partageant les plaisirs simples de la pêche et les valeurs qui lui sont inhérentes. Et bien entendu, lorsque je ne guide pas, je suis à la pêche donc je suis sur l’eau quasiment tous les jours de l’année et cela ça me plaît !
Le sourire d’un enfant après avoir pris son premier poisson, les larmes d’émotion d’un pêcheur après avoir pris le brochet de sa vie. Simplement le fait de partager des bons moments sur l’eau en compagnie de mes pêcheurs.
Je ne sais pas trop… Aujourd’hui tout le monde s’improvise guide de pêche. J’aimerais une professionnalisation plus sélective (formation, diplôme). Guide de pêche est une vraie profession. Ce n’est pas un métier juste pour arrondir ses fins de mois. En France, comparé à d’autres pays, ce métier est encore méconnu et peu ancré dans les mentalités. Fédération, politiques, associations, magasins de pêche etc…tout le monde devrait jouer la carte “du guidage France“ afin de promouvoir notre activité.
L’été, beaucoup de vacanciers veulent passer une journée agréable sur l’eau, pas mal de jeunes en initiations float-tube aussi. J’ai également beaucoup de pêcheurs confirmés qui souhaitent encore s’améliorer sur une approche ou une technique particulière. Egalement beaucoup de clients qui veulent essayer de prendre “le brochet de leur vie“. J’ai une clientèle assez variée et les prestations le sont aussi. Si je devais retenir quelque chose je dirais que la plupart de mes pêcheurs veulent avant tout passer un bon moment au bord de l’eau tout en apprenant un maximum de choses afin d’être le plus autonomes possible par la suite.
Bouche à oreille, réseaux sociaux, site web etc… J’ai fait beaucoup de com’ également dans les offices de tourisme, campings et shops de pêche. Je fais également des animations en magasins et des manifestations comme des salons.
Selon moi la principale qualité pour être un bon guide est de savoir s’adapter. S’adapter, c’est être à l’écoute de son ou ses pêcheurs en fonction de leurs attentes et de leurs envies, mais aussi en fonction de leur niveau de pêche. Il faut également être ponctuel, bien organisé, aimer être au service des autres, être bon pédagogue. En un mot, il faut être professionnel.
En ce qui concerne les guidages, je vais essayer de rester sur la lancée de la première année tout en proposant de nouvelles prestations comme la pêche de la truite aux leurres. Pour le reste, affaire à suivre…
Alors là, joker ! En pêchant environ 250 fois par an et cela depuis plus de 10 ans, j’en ai accumulé quelques-uns. Vraiment difficile/impossible de n’en garder qu’un. Mes premières sorties avec mon père, mon premier brochet, mes premiers concours au coup, les victoires en compètes avec Pierrot, mon premier bass de 60, un coucher de soleil aux iles Lofotens, les sorties pêche avec ma femme, les larmes de joie et d’émotions de certains, les sorties en barque avec les potes. La liste pourrait-être très longue ! Je suis très attaché aux souvenirs, je me nourris de souvenirs.
Je ne guide que depuis un an mais j’ai déjà beaucoup de bons souvenirs. Par exemple, j’ai fait deux jours avec un centre de loisirs, certains des enfants n’avaient jamais pêché. Quel plaisir de leur faire prendre leur premier poisson et de leur enseigner les fondamentaux. Un autre souvenir mémorable qui restera gravé : la prise d’un brochet de 124cm par Nicolas. Larmes et émotions étaient de la partie. C’est pour cela que je suis devenu guide, partager et faire vivre des instants d’émotions et des moments inoubliables !
La Franche-Comté est une superbe région avec un territoire de pêche riche et varié. Brochet, perche, black-bass, truite, carpe, sandre, silure. Du bord, en float-tube, en bateau. En lac, rivière ou en étang. Il y en a pour tous les goûts !
Remerciements
Je tiens à remercier : mes parents, ma femme, les potes qui ont cru en moi, les personnes qui me font confiance, le Moulin de Sauvage, rodmaps pour cette interview, mes partenaires, Philippe, Thomas, Pierrot, Ben, Manu, Serge, Nico, Virgile, Flo et les autres.
Que vous soyez un pêcheur débutant ou confirmé ou simplement amoureux de la nature, je vous emmènerai sur les meilleurs secteurs en fonction de la saison et de l’humeur des poissons et tenterai de vous faire vivre les meilleurs moments de pêche possibles.
Que ce soit sur des plans d’eau privés ou alors en rivière calme et sauvage venez-vous initier à la pêche en float tube en Franche Comté. Cet “engin“ encore méconnu en France il y a quelques années tend à se démocratiser depuis peu.
Venez-vous essayez à l’une des plus grosses sensations de pêche en eau douce avec la pêche au coup en carpodrome. Plaisir et grosses bourriches seront les maîtres mots de cette journée de pêche !
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