Cédrick Plasseau, guide de pêche de la Haute-Vienne à L’Espagne
Découvrez le portrait de Cédrick Plasseau, guide de pêche entre la Haute-Vienne, la Nouvelle Aquitaine et l’Espagne. Cédrick s’est spécialisé dans la traque des carnassiers et des salmonidés aux leurres et à la mouche.
Bonjour Cédrick, avant de commencer, est-ce que tu peux brièvement te présenter à nos lecteurs ?
Bonjour à toutes et tous. Je me présente donc, Cédrick Plasseau 45 ans et moniteur guide de pêche à mon compte depuis décembre 2016 au cœur du parc naturel régional du Périgord Limousin à Saint Yrieix la Perche entre Limoges et Périgueux.
Je fais partie des moniteurs guides de pêche à plein temps. J’exerce toute l’année sur mon département et les départements voisins. J’appartiens également à la famille des moniteurs guides de pêche dit nomades. En effet, je propose également des prestations et stages de pêche sportive des carnassiers aux leurres sur d’autres régions. Par exemple dans le Grand Est, dans l’Aube exactement, sur les lacs de la forêt d’Orient , les lacs d’Amance, du Temple et Orient bien entendu.
J’exerce aussi à l’étranger en tant que moniteur guide accompagnateur sur plusieurs destinations. Par exemple l’Estrémadure en Espagne sur les grands lacs de Cijara, Garcia sola, Orellana et Serena que j’affectionne particulièrement.
D’où te vient cette passion pour la pêche ?
Cette passion m’a été transmise très jeune par mon grand-père maternel. Un grand pêcheur aux multiples techniques et pratiques et passionné avant tout de cette nature sauvage cachée sous les eaux. Il a su me transmettre son savoir, que ce soit en eau douce pour traquer les truites, sandres et brochets du ruisseau à l’estuaire le long de la Charente et de la Dordogne. Ou bien encore la pêche du bar, congre, maigre et thon sur la côte atlantique du bord et en bateau.
Cette passion ne m’a jamais quitté. Existante depuis mes premiers souvenirs à aujourd’hui, c’est avec une canne à la main que je me vois près de lui.
Aujourd’hui, la pêche pour toi est un moyen de … ?
Je dirais que c‘est avant tout une philosophie, un art de vivre, une façon simple d’être au contact de la nature. Ce sont aussi des instants propres d’évasion. On va parfois à la pêche pour être là au bord ou sur l’eau tout simplement. Se retrouver un peu seul dans un endroit paisible permettant la réflexion. C’est un peu ma thérapie quotidienne.
Ensuite, viennent le sport et les défis que l’on se lance à soi-même en toute simplicité. La pêche aux leurres ou à la mouche ont cette particularité de défier dans le sens de leurrer un poison et le faire mordre sur un objet artificiel, tentant d’imiter de par sa forme, ses vibrations ou les animations produites par le pêcheur, une proie vivante qui pourrait séduire le poisson visé en question.
C’est un jeu particulier où le pêcheur doit s’armer de patience, de connaissances et de technicités pour y parvenir et faire un beau poisson dans les règles de l’art.
Mais la pêche sportive est aussi pour moi une manière de protéger notre environnement. La présence régulière sur l’eau permet d’observer et d’étudier les évolutions des milieux en interagissant avec les espèces sans pour autant les détruire. La pêche de graciation ou de prélèvements raisonnés nous permet cela.
Quelles techniques de pêche enseignes- tu et dans quelle(s) région(s) en particulier ?
Je propose différentes pratiques et stages de pêche, suivant les pratiques visées et le milieu. Le but étant de pouvoir initier les pêcheurs sur un large panel de pratiques pour qu’ils trouvent celle ou celles qui les séduisent le plus.
Je suis avant tout moniteur guide de pêche sportive. Je propose des initiations techniques et des stages pratiques de pêche des carnassiers et des salmonidés aux leurres. Ils s’effectuent du bord en wading ou en bateau. Cela, je le fais pour un public de pêcheurs adultes ou d’enfants accompagnés. Aussi, je propose des Initiations et pratiques de pêche du silure aux leurres ou aux appâts en bateau, en Haute-Vienne / Aube / Dordogne / Gironde.
Je travaille aussi en partenariat avec la Fédération de la Haute-Vienne dans l’initiation et à la formation de nos jeunes pêcheurs, au sein de l’AAPPMA d’Aixe sur Vienne (87). J’y anime les ateliers pêche nature des plus jeunes ou lors des stages de pêches sportives organisés directement par la Fédération pour un public d’ados passionnés.
Je conçois et j’anime également des ateliers « pêche nature et environnement » tout public, en partenariat avec la mairie, le centre de loisirs et l’office du tourisme, ainsi que l’office du parc Périgord Limousin.
Nous avons la chance d’être sur un territoire en tête de bassin avec une majorité de rivières de 1ère catégorie, donnant ses sources sur deux bassins versant que nous valorisons et tentons de protéger tous ensemble.
Pour finir, je propose également des stages d’initiations de pêche à la mouche en collaboration avec le Moulin Authier de Coussac Bonneval. Cela permet à tous d’approcher cette technique et pratique, très simplement avec un regard nouveau, curieux et protectionniste sur l’ensemble des milieux naturels fréquentés par des pêcheurs passionnés. La pêche à la mouche élargit bien souvent le regard et ouvre de nouvelles réflexions sur l’ensemble du vivant.
Pourrais-tu nous en dire un peu plus sur tes régions en guidage et sur ce qui en fait leur richesse halieutique ?
Il y en a beaucoup à dire, c’est certain ! J’ai la chance d’avoir des secteurs de pêche qui bénéficient d’une excellente gestion halieutique. Par exemple la Haute-Vienne. Nous possédons de magnifiques lacs de barrages tels que Vassivière et Saint Pardoux ou les barrages du Taurion et de la Maulde. De
vrais paradis sauvages pour la plupart, avec une gestion de la fédération 87 exemplaire.
En effet, nos barrages ne ferment pas à la pêche aux leurres pendant la fermeture du brochet, comme on le voit partout ailleurs. La pêche aux leurres continue pour le sandre, la perche, le silure et le black bass.
Seule la pêche du brochet est fermée à ce moment-là. Un bel exemple de gestion à mettre en avant je pense. (Clin d’œil à P.M et à l’ensemble des membres de la fédé). C’est également la fédé 87 qui a aménagé les premiers récifs artificiels d’analyse et d’observation sur nos grands lacs.
Un autre exemple me vient à l’esprit, les lacs de la foret d’Orient. Les lacs d’Amance, du Temple et d’orient sont des paradis pour la pêche du brochet, de la perche et du sandre. Mais ce n’est pas un hasard. Un milieu naturel protégé au cœur des forêts à grand gibiers, des eaux magnifiques, des herbiers en bordure à perte de vue et une eau cristalline. Le décor est planté.
Le plus beau reste à venir. La règlementation autorise à ne prélever que 10 carnassiers maximum par an, avec dix bagues et un permis annuel. La présence et la fréquence des contrôles des forces de l’ordre font le reste. À Orient on ne plaisante pas avec la protection du milieu. C’est ce qui me plait.
C’est aussi grâce à cela que l’on peut faire des journées de pêche magnifiques équivalentes à certaines grandes destinations européennes. De quoi réaliser de vrais séjours pêche en France.
Les espèces et techniques que tu pratiques sont donc nombreuses. Il y a-t-il cependant un poisson ou une technique que tu affectionnes en particulier ?
J’en ai beaucoup en fait… j’affectionne toutes les pratiques. Un beau hotu ou chevesne peuvent me donner une grande joie sur un beau coup de ligne pris par un enfant à l’école de pêche en 10/100 en dérive sur la Vienne.
Mais j’avoue que j’ai un faible pour les grands carnassiers. Brochets, black bass, silures et sandres me bercent chaque soir dans l’attente de les retrouver au matin. Ces poissons m’attirent par-dessus tout. Pour leurs caractères, leurs tailles et leurs vélocités à mettre fin à un combat en un coup de tête …, certains ne permettent aucune erreur lors du combat et c’est ce qui me plait le plus après leurs traques et leurs captures.
Tu es passé en 2016 par le Centre National de Formation aux Métiers de la Pêche d’Ahun. Peux-tu nous en dire un peu plus sur le déroulé de cette formation et ce que tu en as retenu ? Cela pourrait intéresser de futurs guides de pêche.
Cette formation a été vitale pour moi. Je venais juste de prendre ma retraite de l’armée de terre après 23 ans de carrière et j’avais grand besoin de me remettre à niveau et d’être formé pour espérer devenir chef d’entreprise un jour et réussir à réaliser ce rêve de devenir moniteur guide de pêche professionnel.
Les dix mois de formation intensifs m’ont permis d’acquérir les notions nécessaires à mon projet, non pas sans difficulté. Se remettre sur les bancs de l’école n’a pas été chose facile. J’ai eu la chance, je dis bien la chance, d’avoir des camarades de formation exceptionnels. Nous avons beaucoup travaillé jusqu’à pas d’heure chaque soir, se privant de voir nos familles et amis, bloqués dans le travail, visant un seul objectif.
Ce qui m’a enrichi, ce sont les rencontres ou la rencontre de chaque intervenant. Plus de 50 au total. Tous plus passionnants les uns les autres, avec chacun sa spécialité et sa ouverture d’esprit. Mais surtout avec un savoir énorme, ouvert et partagé. Une belle leçon de vie, même s’il a fallu bon nombre de sacrifices.
Je dirais que la chance d’avoir été à Ahun m’a obligé à mesurer le niveau et l’effort de travail demandés. On ressort bien plus grand et bien plus apte à réaliser un tel projet que dans la plupart des autres centres de formation. Mais ce ne sont pas les 10 mois de formation qui sont les plus durs. C’est après …
Toi qui guides à l’étranger, quel est donc ton regard sur la gestion de la pêche en France ? Es-tu confiant sur l’avenir et sur les évolutions que tu observes ?
Alors, je dois avouer que je n’ai pas un grand espoir vis à vis de la pêche dite de loisir sur le domaine public en France. Trop peu de fédérations ont un regard moderne et protectionniste. La réglementation nationale n’est pas du tout adaptée à nos milieux et à nos cheptels encore existants.
Bon nombre d’Aappma ont dû oublier, je pense, la définition même de leurs associations agrées pour la pêche et la PROTECTION (et non le prélèvement …) DES MILLIEUX AQUATIQUES. Ce n’est pas en autorisant toujours à notre époque la pêche des carnassiers à quatre cannes à vifs permettant de prélever 3 grands carnassiers par jour à chaque utilisateur que l’on va protéger quoi que ce soit, 3 carnassiers maillés bien sur … les autres ayant avalé le triple repartent morts à l’eau, quand ils sont remis à l’eau
bien sur…
On autorise en France un prélèvement 1000 fois supérieur au ré-empoissonnement réellement fait. Je ne trouve pas que cela soit équilibré. On en est loin même… Donc forcément, nous sommes victimes d’un grand déséquilibre depuis plus de 30 ans.
Le problème principal de la pêche en France, c’est sa garderie, tout simplement inexistante …
Le problème est bien là. On a retiré les moyens de police et allégé les effectifs, sans parler de nos chers gardes particuliers bénévoles sans aucun moyen d’intervention. J’ose un parallèle : autant mettre des panneaux avec une interdiction de rouler à plus de 50km/h sur les autoroutes et retirer toutes les forces de l’ordre de la région. Qui va rouler à 50km/h ? Personne !
On le voit tous les jours ici. Entre les truitelles cachées dans les waders et les allers-retours au coffre de la voiture, toute la journée… Qui respecte la maille et les quotas ?… Personne.
On peut parler également de l’absurdité de la pêche professionnelle et des pêcheurs aux engins amateurs qui continuent à notre époque à prélever sans vergogne à coup de filets et autres pièges poissons endémiques et migrateurs dans nos rivières et fleuves, tout au long de l’année, sans maille
ni quotas. Le monde ne tourne pas rond…
Je reçois beaucoup d’européens et d’étrangers en tant que clients, que ce soit en Espagne ou en Suède. Je leur pose souvent la question : pourquoi ne venez-vous pas en France pour réaliser un séjour pêche ? La réponse est simple et identique: « plus de poissons en France, pêche difficile ! »
Pas facile en effet d’avoir alors un regard objectif sur l’avenir de la pêche publique en France.
Tant que la pêche ne sera pas plus protégée et que les grands medias ne partageront pas les évènements de pêches sportives, je ne pense pas qu’il y aura une réelle évolution. Enfin si mais dans l’autre sens…
Par contre, les domaines privés en gestion no kill, les carpodromes privés ainsi que les Trout area se portent de mieux en mieux eux. C’est paradoxal non ?!
Pourquoi as-tu décidé de devenir guide de pêche ?
On me le demande souvent … Un grain ou un instant de folie sûrement.
Disons qu’après 23 ans d’abnégation au service de la nation, j’avais envie de tenter de vivre d’une de mes passions. La pêche était la plus évidente.
Cela faisait déjà plus de 10 ans que je participais au développement de la pêche sportive en tant que bénévole et notamment à l’enseignement au sein
de plusieurs écoles de pêche. J’organisais souvent des sorties ouvertes à toutes et tous pour partager cette passion commune.
Encouragé par les pêcheurs qui m’accompagnaient, c’est donc tout naturellement que j’ai continué à développer ses acquis et à en faire mon métier. Du moins essayer, car le métier de moniteur guide de pêche n’est pas un métier comme les autres. On interagit aussi bien avec la nature et l’environnement qu’avec l’humain. Les conditions météos s’imposent et l’humeur des poissons gouverne.
Encore un joli défi, mais c’est un métier dur, éreintant, dans lequel il faut l’avouer on ne gagne pas d’argent au regard des très lourds investissements matériels. En plus, la profession n’est pas valorisée en France. Ce qui me pousse à croire que pour en vivre, il faut absolument une autre rentrée
d’argent, tel qu’un salaire fixe et pratiquer le métier de moniteur guide de pêche en deuxième plan.
Ceux qui comme moi le font à plein temps et en vivent sont soit salarié d’une structure type centre de pêche ou fédé, soit proposent autre chose que le guidage pêche, de type hébergement, restauration etc…
Je ne changerai pour rien au monde mon métier. Je le préfèrerai avec un salaire fixe, en toute honnêteté.
Qu’est-ce qui t’animes le plus aujourd’hui dans ton métier de guide de pêche ?
Voilà ce qui me plait le plus dans mon métier : Les émotions, les rencontres et le partage.
Aider les autres, prendre soin d’eux et leur apporter un peu de bonheur simple. Voilà ce que j’aime.
Que ce soit dans la découverte, l’initiation ou la pratique, ma motivation première est de faire grandir le pêcheur qui m’accompagne, que cela soit au niveau technique, mais aussi dans la connaissance des mœurs de nos chers poissons et du biotope qui les englobent.
J’aime surtout voir les yeux briller du petit Matthieu quand il a fait sa première Perche aux leurres souples en steetfishing. ou encore l’étreinte reçue de Bernard, fou de joie sur le bateau, qui vient de faire le plus beau sandre de sa vie de pêcheur. Ces instants-là me font continuer et c’est pour eux que je suis devenu moniteur guide de pêche, tentant de passer l’enseignement de mon grand-père au fil du temps à la « sauce Cédrick ».
Quelles sont les qualités pour être un bon guide selon toi ?
Déjà être sur l’eau régulièrement et connaître son milieu et ses poissons. Car avant tout, tout guide doit guider ses pêcheurs vers leurs objectifs de passer une bonne journée, être à l’écoute et adapter ses activités, pratiques, et son matériel à ses pêcheurs suivant leurs expériences et leurs capacités
physiques.
C’est aussi avoir un matériel performant et les connaissances pour transmettre leur bonne utilisation. Etre capable de rebondir et s’adapter très rapidement à toutes les situations. Transmettre l’éthique du respect de la nature et de son environnement et garder en ligne de conduite, quoi qu’il arrive, la sécurité de ses pêcheurs.
Maîtriser son territoire et le faire découvrir de par ses connaissances ou sa gastronomie lors de la pause pique-nique.
La règle d’or, toujours avoir un bon café chaud et quelques madeleines « Bijou », une spécialité locale.
Quel est ton type de clientèle ? Que recherchent-ils derrière tes offres ?
C’est très varié en fait. Mais disons que la moyenne de ma clientèle adulte se situe en 30 et 45 ans, généralement des gens actifs venant se ressourcer ou se détendre quelques jours entre amis, ou se perfectionner sur une technique ou une espèce de poissons visée.
J’ai de plus en plus de pêcheurs qui viennent également en exclusivité pour être seul avec moi sur le bateau et bénéficier de cours particulier en coaching, sur des séjours courts allant de 1 à 3 jours. Je trouve cela très gratifiant et cela me permet de pratiquer mon métier avec de plus en plus d’écoute, de passion et de plaisir.
As-tu des projets futurs dont tu voudrais nous parler ?
Je vais parler d’un grand ami, monsieur Denis Desbuard, moniteur guide de pêche en mer, installé au Capbreton dans les Landes, avec qui j’ai grand plaisir à naviguer et pêcher. Participant depuis l’année dernière aux compétions de pêche sportive organisée par l’APLC, et ayant fini 2eme à 1kl200 du champion de France, nous comptons bien renouveler l’exploit cette année et qui sait peut être gagner une place avec un peu de travail et de chance.
Nous travaillons également avec Denis en partenariat en proposant des stages pêche en mer de 1 à 2 jours, sur les thématiques pêche du thon rouge et du thon blanc sur chasses, pêche sportive du thon et marlin blanc à la traine, et pêche du thon et requin au broumé.
Bonne ambiance et de superbes journées au large en perspective.
Quel est ton plus beau souvenir de pêche ?
Mon plus beau souvenir pêche, pas facile il y en a tellement… Je dirais mon premier black bass de plus de 60 cm. Une traque intensive de plus de 3 mois sur un poisson que j’avais repéré en bateau un matin en prospection. Un poisson très malin qui m’en a fait voir, mais surtout qui m’en a appris
énormément sur le comportement de ses gros black-bass qui font à présent parti des poissons sportifs d’eau douce que j’affectionne le plus, et pour cause.
Celui qui vient sur mon bateau se rendra vite compte que ces poissons me rendent fou !
Une anecdote à partager lors d’une journée de guidage ?
Ah les anecdotes en guidage ne manquent pas c’est certain. Elles vont du petit Nino 9ans au bass, qui nous pêche la voiture qui passait sur le pont alors que nous pêchions les piles en waki avec un beau vidage de moulinet, en passant par Christophe 37 ans, accroché dans la souche d’en face avec sa frog qui fait le Black Bass de sa vie en secouant le leurre… en finissant par Paulo 67ans qui ferre un brochet énorme dans une sortie d’eau, et qui après plus de 3mn d’un combat lourd décroche le poisson et ramène au bout de son leurre un autre quasiment neuf qu’il a extrait de la gueule de ce fameux brochet.
Après, j’ai envie de dire qu’il ne se passe pas une semaine sans qu’une ou deux anecdotes viennent compléter la collection. Ça permet de faire de belles histoires de pêche à la pause déjeuner.
Un message à faire passer à tous ceux qui souhaitent découvrir la pêche en France, en Espagne ou ailleurs ?
J’ai eu la chance de faire énormément de voyages et de voyages pêche dans une vingtaine de pays dans ma première vie dirons-nous. J’ai pêché dans beaucoup de départements en France également. J’y ai fait beaucoup de rencontres et appris énormément. Sans les rencontres, je n’aurais jamais osé aller plus loin. Ce sont ces rencontres et ces échanges qui m’ont nourri et montré le chemin.
Dans ma vie de pêcheur, j’ai dû prendre une vingtaine de guides de pêche. C’est grâce à eux que je me suis régalé à chaque fois ou presque. À chaque fois j’ai appris quelque chose.
Si vous souhaitez découvrir la pêche, quelle que soit la pratique désirée ou juste découvrir un secteur, prenez un moniteur guide, prenez un professionnel et laissez-vous guider. Vous en apprendrez 100 fois plus en une journée que sur les forums et chaines youtube, soyez en sûr.
Ce qui me réjouit le plus dans mon travail, c’est quand les gars te disent le soir à la débauche : « merci Cédrick, on en a appri beaucoup aujourd’hui. Je comprends beaucoup mieux certaines choses. »
« Merci à vous les gars ! Revenez quand vous le souhaitez, vous êtes les bienvenus à bord ! ».
En vous souhaitant le meilleur, j’espère ne pas avoir été trop long. Merci d’avoir lu jusqu’à la fin, et merci à tout l’équipe de Rodmaps pour le travail effectué. Régalez-vous au bord de l’eau et respectez votre nature !
Ferrage de poney !
Cédrick
Découvrez les offres de guidage de Cédrick Plasseau :
Stage de pêche en Haute-Vienne avec Cédrick Plasseau
Pratiquant la pêche aux leurres et aux appâts depuis tout jeune, je vous guiderai dans la recherche et la capture des brochets, sandres, black-bass et autres carnassiers et Salmonidés de la Haute-Vienne.
Que ce soit aux leurres souples, poissons nageurs ou leurres de surface, ou au posé je vous accompagnerai en initiation, perfectionnement et pratique.
Pêche du silure glane en Haute-Vienne avec Cédrick Plasseau
Venez vous initier ou vous perfectionner lors d’un agréable séjour de pêche en Hollande, accompagné d’un guide de pêche professionnel. Le choix de la période est primordiale selon l’espece recherchée. Comme le brochet, le sandre ou la perche sur les grands lacs ou rivières hollandaises. C’est une traque d’une autre dimension que je vous propose avec un potentiel extraordinaire en carnassiers.
Séjour de pêche des carnassiers en Estremadure avec Cédrick Plasseau
Je vous propose un séjour pêche des carnassiers d’une semaine en Estremadure. Le camp est situé au bord du lac Garcia Sola de 3500 ha, le paradis du black bass tant en quantité qu’en qualité. Le brochet y est également très présent avec une moyenne de 80 cm. C’est l’un des plus beaux lacs d’Espagne avec ses paysages montagneux arborés de sapin, de chênes vert et d’eucalyptus.
Liens utiles pour mieux connaître Cédrick Plasseau et son métier :
A propos de l'auteur
Rodmaps
Rodmaps c’est avant tout l'histoire de Nicolas et de Matthieu, deux amis passionnés de pêche. Depuis notre enfance, notre passion nous pousse à voyager à travers la France et à faire le tour du monde à la recherche d'aventure et de poissons trophées. A travers Rodmaps, nous souhaitons faire partager au plus grand nombre notre passion pour la pêche et faire découvrir autour de nous les joies de ce sport, parce que oui, la pêche est un sport !